“L’Entre” et “L’Écart”
Percevoir le banal pour révéler l’inouï.
It’s perceiving the banal
to reveal the incredible.
"This is how we learned transcendence, nor the sublimated universe, but transversality (...) we are the roots of the Relationship. Roots, underwater: that is to say derived, not implanted in "a single mast of a single stringer, but extended in all directions of our universe by their network of branches. We live where we have the chance to live, this relativization which is participating, this conjunction which distances uniformity".
Thus History is not linear but transversal writes Edouard Glissant in the Discours Antillais. It has multiple sources, we are the product of it, stories crossed out and rewritten by others, stories with multiple roots that are not found in books. I brought together my transversal stories in a place, my plastic production. With the intention of making the invisible visible. So as not to wear out his blade, the good butcher knows how to cut in the void between the bone and the flesh. In Taoist thought, emptiness reveals fullness. The place left to the void or the invisible is important, among the animists of traditional African societies, The invisible produces the unity of the world of “beings”. In France what is not said or seen does not exist, the same is true when it comes to telling recent history. Omission is a force of censorship of the French collective narrative. The paradoxical narrative ellipse “If we don’t talk about it, it won’t happen”, the action takes place from behind. Then metonymy transforms the mythological belief into fact. Cut-out papers and meaningless shapes make the analogy between plants and humans, voids revealing the full to reveal the imprints of the traces of a truncated memory.
"C'est ainsi que nous avons appris la transcendance, ni l'univers sublimé, mais la transversalité (...) nous sommes les racines de la Relation. Des racines, sous marines : c'est à dire dérivées, non implantées d'un seul mât d'un seul limon, mais prolongé dans tous les sens de notre univers par leurs réseaux de branches. Nous vivons là où nous avons la chance vivre, cette relativisation qui est participante, cette conjonction qui éloigne l'uniformité".
Ainsi L'Histoire n'est pas linéaire mais transversal écrit Edouard Glissant dans le Discours Antillais. Elle a des sources multiples, nous en sommes le produit , Histoires raturées et réécrites par d'autres, des histoires aux multiples racines qui ne se trouve pas dans les livres. Mes histoires tranversales, je les ai réunies dans un lieu, ma production plastique. Avec pour intention de rendre visible l’invisible. Ainsi pour ne pas user sa lame, le bon boucher sait couper dans le vide entre l’os et la chair. Dans la pensée Taoïste le vide révèle le plein. La place laissée au vide ou l’invisible est importante, chez les animistes des sociétés traditionnelles africaines, L’invisible produit l’unité du monde des « étants ». En France ce qui n’est pas dit ou vu n’existe pas, il en va de même lorsqu’il s’agit de raconter l’histoire récente..L’omission est force de censure du récit collectif Français. L’ellipse narrative paradoxale « Si nous n’en parlons pas cela n’est pas », l’action se fait par derrière. Puis la métonymie métamorphose la croyance mythologique en fait. Des papiers découpés, des formes sans sens font l’analogie entre les plantes et les humains, vides révélateurs du plein pour faire apparaître les empreintes des traces d’une mémoire tronquée.